mardi 26 février 2013

Notte Veneziana

Il y a une semaine jour pour jour, à l'heure où j'écris ces lignes, j'étais à Venise. Et je dois dire que cette ville est vraiment MA-GNI-FI-QUE. Je ne crois pas connaître de lieux plus beaux (mais bon, je ne suis pas le guide du routard non plus, donc c'est subjectif comme point de vue).
La ville possède une luminosité incroyable, qui lui confère une ambiance... de douce mélancolie. Parce qu'elle tombe en décrépitude, les murs s'effritent, les bâtiments s'enfoncent dans la lagune et ce, inexorablement. C'est une ville en sursis, mais qui vit ses derniers instants avec dignité, comme si elle acceptait cet état de fait (j'espère que tu apprécies l'effort que je fais à écrire, parce que je n'ai pas fais un BTS Tourisme, mais si je ne me fais pas embaucher à l'agence de tourisme de Venise après cette description de malade, je ne comprends plus rien à la vie).
Sans plus attendre, voici quelques photos que j'ai pris...




Pour la faire simple, c'était un voyage génial en tout point de vue, offert par mes parents pour mes 18ans (oui, je suis adulte! hourrah!) et qui m'a enchanté même si j'ai pris deux kilos en une semaine (mais je m'en fiche; les pâtes étaient délicieuses, j'ai mangé la meilleure pizza de TOUTE MA VIE (un petit resto de spécialités napolitaines, non loin de la place St-Marc, pas très régional je te l'accorde, mais succulent) et je me suis enfilé chocolat liégeois sur chocolat liégeois!).




Alors, je ne sais pas ce que tu en penses, mais pour ma part, ça ne me déplairait pas d'y vivre avant que ça ne disparaisse sous la aqua alta. Je commence à réfléchir sérieusement à une année Erasmus là-bas... 



Je parlais de décrépitude (c'est la dernière fois que j'utilise ce mot, il est en train de me rendre dyslexique), c'est tristement confirmé par la partie basse de ces palais...  

le Pont du Rialto, que j'ai pris au début pour le Pont des Soupirs..



D'ailleurs, en parlant de palais, nous avons été invité à prendre le thé chez une compatriote, installée dans un des appartements que loue l'université; autrement dit, cette femme et son mari vivent dans un palais, le Palazzo Vendramini ai Carmini.

le Lion de Venise trônant sur le Palais des Doges

 « Je connaissais depuis longtemps cet étonnant mezzanino du Palais Vendramin ai Carmini, mais je ne me doutais guère que j'y habiterais un jour. C'est cependant là que, chaque matin, je m'éveille et que, chaque soir, je m'endors de ces sommeils que Venise favorise par ses longs silences nocturnes. » Henri de Régnier 
 
le vrai Pont des Soupirs, cette fois!


Et comble de la perfection; il a neigé jeudi après-midi! De gros flocons sont tombés sur la place Saint-Marc, c'était magique!


de nouveau le Lion de Venise (oui, je sais.. j'ai pris son cul en photo..)
du coup, je me devais de te montrer sa tête.. (cette photo n'est pas de moi)
Alors, pour tous ces souvenirs, comme on dit en Italie: Grazie mamma, grazie papà!

L'astéroïde B 612 abrite une fleur

Il y a des choses, que l'on pense devoir laisser derrière soi, sous prétexte qu'aujourd'hui nous sommes des grandes personnes. Il y a donc tout un tas d'activités plus inutiles les unes que les autres mais aussi liée à l'enfance et à notre rêverie personnelle, que l'on abandonne. Par exemple, faire des bulles avec un truc à bulle (d'ailleurs, j'en profite pour demander si quelqu'un ici SAIT comment s'appelle le petit Tartempion sur lequel on souffle pour faire les-dites bulles?). 
C'est totalement inutile, sans doute polluant, toxique voir peut-être mortel pour le mouflet de 3ans qui se le boit en shaker, et pourtant on prenait un plaisir fou à se concentrer pour faire les plus grosses bulles possible, à souffler fort pour en faire une myriade. Puis on les regardait s'envoler, en admirant leurs couleurs moirées et ondoyantes. Ou au contraire, on s'amusait à en éclater le plus possible en partant dans un grand rire quasi sarcastique (ce qui pourrait être considéré comme l'un des prémices de la délinquance "juvénile" selon Jacques-Alain Bénisti, député UMP, mais je m'égare..).
Il y a donc des choses, que l'on finit par abandonner et par trouver absurdes. Et c'est à ce moment là que se prendre une grande claque dans la tête fait du bien et permet de se remettre les idées en place. Et je parle ici d'une claque littéraire:  un conte philosophique puisque c'est littéralement de cela qu'il s'agit: Le Petit Prince
 Une de mes prof a dit un jour que ce livre doit être lu tous les 2-3 ans. Je pense foncièrement que c'est vrai. J'ai donc eu envie de te faire partager ce précepte et de t'inciter à lire Le Petit Prince si ce n'est pas déjà fait. Et c'est là que j'entre dans le vif du sujet, te convaincre.
Tu trouverais d'abord dans ce livre, un crash d'avion, un petit garçon aux cheveux blond comme le blé, son mouton, sa rose, des baobabs, un renard qui devient son renard, un serpent. Et des planètes. Tu trouverais ça drôle, absurde, touchant, pragmatique de temps en temps, pertinent d'un bout à l'autre et peut-être un peu triste. Puis tu te pencherais sur ton bouquin et tu y verrais le reflet d'un monde où "les grandes personnes sont bien bizarres". Tu te pencherais un peu plus et tu verrais que c'est de toi, moi, nous, qu'il s'agit. Tu apprendrais du renard que nous devons nous apprivoiser un peu et prendre le temps. Tu trouverais tout ça et tu serais heureux d'avoir passer un moment aussi puissant et aussi fugitif. Alors du coup, tu reposerais Le Petit Prince sur ta bibliothèque avec un petit sourire, comme si tu venais d'entendre une gentille blague.
 Et deux ans plus tard, tu jetterais un coup d’œil curieux sur ton étagère et tu poserais ton regard sur un livre. Ce livre. Le livre. Tu te dirais: "tiens, voyons si j'ai encore des choses à apprendre là dedans, si je peux encore être surpris." Et tu aurais ce même sourire. Car je te le dis moi; la réponse est oui.

Découverte de photographies inspirantes...

Aujourd'hui, alors que je vagabondais sur le net, je suis allé me promener du côté du site de Nolwenn Leroy (bon, ok, j'avoue: je voulais écouter sa chanson le Cheschire Cat et moi, que je ne trouve NULLE PART). 

Et là, paf! sur quoi mes petits yeux ébaubis sont-ils tombés? De magnifiques photos de Nolwenn (ce qui semble hautement probable puisque j'étais sur son site...) prise par un certain Iain McKell
 Très inspirantes, ces petites photos, elles ont un côté "je suis une princesse elfe, youpli youpla je parle aux plantes et je suis bonasse".

Alors, bien sûr dans mon cervelet de nana fan de mysticisme fleur bleue, l'inspiration a fusé et j'ai intérieurement formulé cette idée: "Il faut que je fasse des bijoux!"

Je vous propose d'admirer quelques unes de ces photos, et je vous met la page en lien (oui, je suis serviable et attentionnée, c'est ma facette Molly Weasley  du Web). 
Attention, ça va vous faire des feux de bengale dans les yeux!






http://www.nolwenn.org/Galerie/iain-mckell/ 

lundi 25 février 2013

Embarquement immédiat...

Bonsoir, Bonsoir!

Salut à Toi, conquérant du web space! Bienvenu au Comptoir des Jacinthes!
Lieu de perdition, d'un jardin fleurissant encore au milieu du béton. Sans doute étrange, peut-être original voire mal-morphé, voilà comment je tâcherais de rendre ce lieu, à travers mes articles (à venir, ouiouioui!). 

Mais pour être tout à fait honnête envers toi, je ne sais moi-même pas ce que je fais là. Mais c'est aussi amusant, de ne pas savoir où je vais; c'est comme avancer les yeux fermés.

Tiens, d'ailleurs.... fermons les yeux, je vais décompter le début officiel de ce blog....3.... 2.... 1......
 Je déclare solennellement le Comptoir des Jacinthes ouvert!