jeudi 14 novembre 2013

Les Nombrils, la poutine et Thomas Gauthier

ATTENTION; cet article contient de nombreux clichés sur le Québec et ses habitants. Pour se faire pardonner, l'auteure de cet article poste en fin d'article une vidéo d'un podcasteur venu du pays de Céline et René (oh yeah). A moins qu'elle oublie.

Nouvel article (non, je n'étais pas morte, héhé!), à propos d'une de mes BD préférée, Les Nombrils, de Delaf et Dubuc (ils sont québecois, nom d'un caribou!). Je suis allé m'acheter le 6ème tome, Un été trop mortel! il y a peu et je l'ai dévoré. Et je vas te dire pourquoi petit sirop d'érable!

Tout d'abord, pour l'humour de la série, qui est l'élément prédominant dans tous les épisodes: dans les tomes précédents, il y avait la formule 1page-1gag et c'est VRAIMENT super drôle (non les auteurs ne m'ont pas acheté pour dire ça!). Surtout qu'en plus de l'histoire des personnages principaux, il y a TOUJOURS des détails fraisy-marrants en arrière-plan.



Mais tu te demandes sans doute mon cher orignal (du moins si tu ne connais pas encore cette BD) qui sont donc les personnages principaux? Elles sont au nombre de trois:
-Jenny, la sculpturale rousse, qui pour toute matière grise, se contente d'un tas de glaise
-Vicky, la jolie métisse, plus venère que ta sœur un jour de soldes (bouh le cliché!)
-Karine, la blonde élancée (qui devient brune après, mais je ne vais pas tout t'expliquer non plus) trop gentille mais qui se soigne, merci pour elle.

Or tabernak, ces personnages évoluent pas mal, depuis trois tomes environ et celles qu'on pensait n'être que des archétypes, sont en fait des personnages avec une réelle profondeur (on comprend pourquoi les deux pestes sont des pestes, et elles révèlent toutes les trois des facettes méconnues de leur personnalité). Et ce thème est de loin mon préféré. Il y a toujours un humour ravageur, l'histoire est plus que prenante et les filles prennent des chemins inattendus (et en plus elles ont de nouveaux looks trooop beaauuux!).


En plus de ça, j'ai vraiment retrouvé dans ce tome l'ambiance d'une trilogie qui fait partie de mes coups de cœur adolescents: Peau de Pêche, de Jodi Lynn Anderson. L'été, les rencontres, l'amitié, l'amour dans un verger de Géorgie. Certes ce sont des éléments vus et revus, mais il y a dans ce roman une certaine... amertume dans la façon de traiter ces éléments. C'est beau et triste à la fois, c'est drôle et amer en même temps. Et je retrouve cette atmosphère dans le tome 6 des Nombrils, Un été trop mortel!, du coup j'attends avec impatience le prochain tome (graou!).

J'espère que tu as maintenant envie de lire cette BD, quand à moi je vais aller tuer des bébés phoques en mangeant de la poutine et en écoutant Céline! A bientôt!


Le site officiel des Nombrils!
Une page facebook

jeudi 15 août 2013

Freud, le fluide odique et Inception

Un truc qui m'a toujours passionné, ce sont les rêves. Qu'est-ce qui se passe dans notre tête certaines nuits, comment s'explique ce basculement vers un monde (très) étrange, quelles sont leurs origines et leur utilité? Que nous apprennent-ils?  Je te propose de plonger avec moi dans une explication (une fois n'est pas coutume) psychologique ou tout du moins la plus concrète possible de l'inconscient. Ou pas. (tu as des paillettes dans les yeux, hein?).

Mais avant de commencer, je préfère te prévenir, fringant petit poney rose; je vais énormément utiliser Wikipédia pour cet article (wikipédiaesttonami). Oui, je sais, je suis une grosse feignasse, mais que veux-tu je suis en vacances, en vacaaaaaaaances!

Alors tout d'abord, qu'est-ce que le rêve? C'est là que je vais commencer à citer Wikipédia:
"Le rêve désigne un ensemble de phénomènes psychiques éprouvés au cours du sommeil.
Au cours de l’Histoire, différents domaines de la connaissance se sont intéressés au rêve, y cherchant du sens ou une fonction.
Le rêve se distingue de l’hallucination et de la rêverie qui, eux, sont vécus à l’état éveillé. Le nom scientifique de l’étude des rêves est l’onirologie.
Au réveil, le souvenir du rêve est souvent lacunaire, parfois inexistant. Il est cependant possible d’entraîner la remémoration onirique. Les rêves sont les plus élaborés pendant les phases de sommeil paradoxal."

Et si il y a bien UNE personne qui a cherché à comprendre les rêves, c'est Sigmund Freud (1856-1939). Et Freud, c'est lui:
Hé, swaggi ou bien?
Alors, qu'est-ce que le rêve pour ce vieux Freudinou?
"Pour Sigmund Freud et selon le principe du déterminisme psychique, le rêve, loin d'être un phénomène absurde ou magique, possède un sens : il est l'accomplissement d'un désir. Il a pour fonction de satisfaire le rêveur. Cette fonction du rêve constitue des renseignements quant aux désirs du rêveur. Selon Freud, le rêve est l'accomplissement d'un désir inconscient. Son sens doit être interprété. Le rêve se présente alors comme un moyen de connaître la névrose."

Et comme je suis gentille, je te balance dans ton museau violet l'explication du déterminisme psychique:
"principe suivant lequel une idée qui se présente à l'esprit ne peut être arbitraire et doit donc avoir un antécédent à déterminer. Le rêve n'est donc pas composé d'images hallucinatoires dépourvues de sens. Une idée, avant d'arriver à la conscience, subit une déformation plus ou moins grande mais conserve toujours un rapport avec l'idée d'origine. "

En gros, pour Freud, le rêve relève donc de l'Inconscient (" L'inconscient (de in-, préfixe privatif, et conscient, composé du préfixe con-, « avec », et de scientia, « le savoir ») est un concept de psychologie qui désigne l'activité psychique se déroulant hors de la sphère consciente dans l'esprit d'un individu."), et est un révélateur de nos désirs. Or, notre pensée est (selon Freud), structurée autours de trois concepts qu'il définit: le moi, le surmoi et le ça (je ne ferai aucun commentaire sur le manque total d'originalité dont il a fait preuve pour nommer ses concepts).
 Le moi, est la partie consciente de notre pensée, la partie sous contrôle du sujet. Le surmoi, ce sont les interdits (parentaux, moraux, sociaux, etc) qui agissent sur le moi (ex: je ne vais pas me déshabiller aux caisses de Auchan et monter sur le tapis roulant en chantant Ah qu'est-ce qu'on est serré, au fond de cette boîte, chantent les sardines, parce que c'est fortement déconseillé par mon surmoi, pour les raisons qu'on connaît: atteinte à la pudeur et au bon goût  -du fait du choix de la chanson). Et le ça, est la partie inconsciente du sujet, celle qui, justement, le pousserait à  assouvir ses besoins pulsionnels.

Voilà donc ce qu'est le rêve et l'inconscient (selon Freud). Certes, cela répond à la question -A quoi ça sert? (le rêve a une fonction révélatrice de notre passé et de nos désirs), mais est-ce bien tout? Hum?

Et bien selon certains scientifiques, non. Et c'est à cet instant que l'article bascule dans ce que j'appellerais (mais ça n'implique que moi), les-explications-qui-n'ont-jamais-été-prouvées-et-aprouvées-par-la-communauté-scientifique-et-qui-sont-quasiment-mystiques-mais-qui-me-font-triper. 


Je vais donc te parler d'un livre, que j'ai lu plus jeune mais que je suis aujourd'hui dans l'incapacité de relire, tant je trouve (avec le recul) que c'est mal écrit.  Mais il n'empêche que l'histoire est bien trouvée (en voici le résumé):
Le rêve interdit
"L'île de Tarnagar abrite un étrange asile: les patients y sont enfermés parce qu'ils rêvent. Dans ce lieu inquiétant, la liberté et l'espoir n'existent pas, et tout le monde se plie aux règles de l'énigmatique Dr Sigmundus. Mais Dante, un jeune cuisinier et Bea, une fille de médecins, se posent des questions et refusent de se soumettre à une telle existence. Aidés par Ezekiel, un mystérieux patients considérés comme très dangereux, ils vont peu à peu découvrir l'incroyable vérité..."

Or, l'auteur, Brian Keaney va utiliser les hypothèses d'un savant du XVIII-XIXème, le baron Karl von Reichenbach qui a crée le terme de fluide odique, une force que seules les personnes sensibles ressentiraient. Dans le livre, cette idée est utilisée par Ezekiel puis Dante, puisque cette énergie peut être contrôlée dans les rêves (on ne s'emballe pas, petit mulot, tout ceci est purement fictif, POUR LE MOMENT!), ce qui permet de créer, de façonner un monde selon notre volonté et notre imagination.

Ce souhait de contrôler ses rêves, c'est ce que l'on appelle un rêve lucide (Wikipédia est ton ami!):
"Un rêve lucide est un rêve durant lequel le rêveur a conscience d'être en train de rêver. L’utilisation de l’adjectif « lucide » en tant que synonyme de « conscient » a été introduite en 1867 par l'écrivain, sinologue et onirologue français Léon d'Hervey de Saint-Denys dans son ouvrage Les Rêves et les moyens de les diriger.
La plupart des rêves lucides ont lieu durant la phase de sommeil paradoxal. Ils peuvent survenir fortuitement ou résulter d'un apprentissage. Se savoir en train de rêver offre au rêveur la possibilité d'exercer un contrôle délibéré non seulement sur ses actions mais sur le contenu du rêve et sur son déroulement.
La faculté de reconnaître l'état de rêve durant son sommeil est mentionnée dans les textes bouddhistes au VIIIe siècle après J.-C. En Occident, le rêve lucide a été étudié en laboratoire du sommeil dès la fin des années 1970."

Je pourrais faire encore une fois appel au copié/collé pour t'expliquer comment cela est possible, mais je préfère te mettre ce simple lien vers un WikiLivre: Le rêve Lucide (au moins, on sait de quoi ça s'agit).
 Voilà pour toi mon petit chacal braisé ;)



Bref, ceci m'amène tout naturellement à te parler du film Inception. Et pour changer un peu, je vais citer AlloCiné (oui pa'ce que faut pas déconner!), pour le résumé:
"Dom Cobb est un voleur expérimenté – le meilleur qui soit dans l’art périlleux de l’extraction : sa spécialité consiste à s’approprier les secrets les plus précieux d’un individu, enfouis au plus profond de son subconscient, pendant qu’il rêve et que son esprit est particulièrement vulnérable. Très recherché pour ses talents dans l’univers trouble de l’espionnage industriel, Cobb est aussi devenu un fugitif traqué dans le monde entier qui a perdu tout ce qui lui est cher. Mais une ultime mission pourrait lui permettre de retrouver sa vie d’avant – à condition qu’il puisse accomplir l’impossible : l’inception. Au lieu de subtiliser un rêve, Cobb et son équipe doivent faire l’inverse : implanter une idée dans l’esprit d’un individu. S’ils y parviennent, il pourrait s’agir du crime parfait. Et pourtant, aussi méthodiques et doués soient-ils, rien n’aurait pu préparer Cobb et ses partenaires à un ennemi redoutable qui semble avoir systématiquement un coup d’avance sur eux. Un ennemi dont seul Cobb aurait pu soupçonner l’existence."

Pas besoin de préciser que le film est ÉNORMÉMENT centré sur le rêve, qui est un protagoniste à lui-seul, avec plusieurs strates (comme un oignon, quoi). Le réalisateur, explique ainsi le lien entre rêve et réalité:
"J'ai essayé de travailler cette idée de la manipulation et de la gestion d'un rêve conscient comme étant une compétence que ces gens ont. Le scénario est basé sur des idées courantes, des concepts fondamentaux...Où prendriez-vous vos idées, sinon ? La seule idée bizarre que le film présente, en réalité, c'est l'existence d'une technologie qui vous permet de saisir et de partager le même rêve que quelqu'un d'autre."  Et comment lui est venue l'idée du film:
"Christopher Nolan explique qu’il a imaginé le monde d’Inception il y a une dizaine d’années. Il revient ainsi sur sa fascination pour les rêves: "J’étais alors fasciné par les rêves et par la relation entre notre vie diurne et notre vie nocturne. Le fait que les éléments d’un rêve – qu’ils soient angoissants, réjouissants ou surnaturels – soient produits par notre propre esprit m’a toujours semblé être un paradoxe intéressant : ce que cela révèle sur le potentiel de l’imaginaire est tout à fait extraordinaire. Je me suis mis à réfléchir à la manière dont on pourrait utiliser cela dans un film d’action spectaculaire dont la dimension humaine serait très présente". Inception part du principe qu’il est possible de partager ses rêves – des rêves qui semblent totalement réels tant qu’on est endormi. Dans cet état subconscient, nos secrets les plus précieux, enfouis au fond de nous mêmes, sont prêts à être dérobés: "On voulait suggérer qu’une idée est incontestablement le parasite le plus résistant et le plus puissant qui soit", poursuit Christopher Nolan, "Il en reste toujours une trace quelque part… dans votre esprit. C’était fascinant d’imaginer qu’une personne mette au point un procédé pour envahir vos rêves, de manière très concrète, et s’approprie une de vos idées – aussi intime soit-elle".

Voilà, voilà. C'est ce que j'appelle une sacrée plongée tout ça! C'est article est trèèèès long, mais le sujet est vaste (et je n'ai pas tout traité!) et comme ça je me rattrape pour mon non-article du mois de juillet. D'ailleurs, j'espère redevenir plus constante dès la rentrée, mais je pars en Prépa littéraire, alors ça risque d'être compliqué (graou).

Mais si tu souhaites étudier encore plus le sujet, voici pour toi plein de liens que je te balance dans ta face. Hop! Hop! Hop!

Wikipédia__l'interprétation des rêves__Freud
Wikipédia__Karl Von Reichenbach
Allociné__Inception
Pseudo Site d'interprétation des rêves
Psychologie__Dossier__Rêve

Et un dernier cadeau pour se détendre :



 Sur ce, je te souhaite de bien profiter du soleil!

vendredi 14 juin 2013

Le Grand Méchant Loup

Bonsoir!

Étant en pleine révision du bac, je n'ai pas le temps de m'occuper du comptoir, alors tout pousse librement ici. J'écris donc ce tout petit article, plus pour respirer qu'autre chose, aussi n'essaye pas forcemment d'y trouver un sens. Ou plutôt donne lui celui que tu souhaites :).

 Le Grand Méchant Loup, c'est ainsi que je parle des choses/personnes/entités/créatures qui ne me veulent pas que du bien, dans mes rêves. Je dis rêves, parce que même si ils sont composés au trois quart de moments où je risque de me faire fraisy-éventrer par les choses dénommées plus haut, je suis TOUJOURS contente en me réveillant (nan nan, je ne suis pas sadique!) parce qu'il y a toujours eu au moins UN moment chouette dans ces rêves.


Mais là, tout de suite, je commence à avoir peur que le Grand Méchant Loup, se ballade en moi. Ceci dit, il est évident que mes rêves se passent dans ma tête, donc d'une certaine manière, il doit être en permanence dans ma tête.. Peut-être qu'il a quitté le bois crânien, peut-être qu'il s'est rendu compte que le Petit Chaperon Rouge que je suis n'a pas peur de lui, ou peut-être est-ce une autre espèce de ''Loup''. En tout cas celui-ci me fiche drôlement plus les chocottes (oui, je ressors une expression interdite depuis 1994, excuse-moi du peu!).

Enfin, il est possible que j'angoisse pour rien. Quand j'étais petite, je n'osais pas dormir sur le ventre car je craignais qu'une chose (une autre Grand Méchant Loup?) ne vienne me manger/attraper/lacérer les fesses. Et bien ça m'est passé (car jamais rien ne s'est passé, huhu). Je dors maintenant sur le ventre. Parce que peut-être que tout passe. Oui, tout passe.


Et toi, c'est quoi ton Grand Méchant Loup?

http://celineranger.over-blog.com/

jeudi 9 mai 2013

Le Nuage gris sourit.

 Bonjour, Bonsoir!
Comme tu l'as peut-être compris précédemment, mes heures de cours sont très productives, surtout pour ce blog! Je poste donc un texte écrit en litté espagnole (au moins je m'adapte à la langue), et un court métrage des studios Pixar pour que tu aies des nuages au goût de barbe à papa dans la tête!
Au fait, ne cherche pas de liens entre les deux, il n'y en a pas trop!

Pour paraphraser quelqu'un, tendresse et chocolat... 

Me gustaria volar. Sin maquina y sin alas tampoco. Seria commo cuando se hace trampolin. El momento corto, el momento magico cuando caes. Es como si estuvieras flotando. Me gustaria volar, como en mis suenos. Pienso que la sensacion de gravildad es similar a lo que sientes en la agua. Una sensacion de fin, de descanso eterno. Es tranquilo como la muerte en une nube. Pero cuando abres los ojos, ves los rayon de sol. En el agua, en el cielo, es lo mismo. Y salgo a la superficie. Y toco el suelo. Mas alla quel el punto de partida es la llegada que me gusta.


Léa


vendredi 26 avril 2013

Aspiration nocturne

Bonjour, bonjour! 
Hourra! Je n'ai pas fait ma feignasse-qui-dit-qu'elle-va-faire-un-truc-et-qui-finalement-ne-le-fait-pas! Yihaaa! Et oui, je viens te présenter ma petite surprise, ma petite création, pétrie d'amour de bisounours aux fruits des bois! C'est une petite idée qui m'est venue comme ça, en philo, alors que je créais une chouette en papier aux ailes articulées (ouioui, les heures de philosophie sont toujours excessivement passionnantes...).

Du coup hop! ni une ni deux, j'ai sauté sur mon balais magique et je suis partie rendre visite à mon meilleur ami pour lui dire: Et Antoine! Ça te dirait de faire un truc totalement inutile mais sympa?
Là dessus, il m'a répondu que ça ne change pas de ce que nous faisons habituellement et il a embarqué avec moi dans ce voyage fantastique (youpiyoupla, viens avec moi faire un tour sous champi hallucinogène! héhé!).

Je viens donc te présenter notre première présentation du genre, du coup ce n'est pas parfait, mais j'aime vraiment beaucoup, alors je partage (oui, je partage mon amour, c'est beau comme une chanson de Patrick Sébastien).

Attention! Toi, derrière ton écran d'ordinateur, je t'invite à cliquer sur la vidéo qui se trouve sous ce que je suis en train d'écrire actuellement, tu vas découvrir....

Le Premier Théâtre d'Ombre d'Antoine et Léa

Vas-y! Clique! C'est tellement pas cher que c'est gratuit! Et tu vas voir des fées papillons dans les bois!







Et si tu veux devenir bilingue, si tu veux voir quelque chose de différent ou si tout simplement tu aimes les ptits oiseaux, vas ici: cui-cui/tweet-tweet 
Et le lien du théâtre d'ombre, pour les fans de youtube! 

dimanche 7 avril 2013

Quelque chose dans sa façon de bouger

Bonjour!  voilà donc le premier article du mois d'avril et peut-être pas le dernier (je te prépare une surprise, mais étant super lente/feignasse, je ne peux pas te promettre d'avoir tout fignolé avant la fin du mois...).

J'ai donc décidé de te livrer une part de moi-même avec un article qui n'a aucune réelle utilité, bref comme les autres (mais comme je l'ai déjà dit, les choses les plus inutiles sont parfois celles que l'on apprécie le plus!).

Voici un petit texte que j'ai écrit rien que pour toi, lecteur du comptoir, j'espère qu'il te plaira; surtout que je l'agrémente de photos (de moi encore, youhou!) et du clip Stay, de Rihanna et Mikky Ekko (bon, là je n'y suis pour rien et même j'ai un peu honte...), musique sur laquelle j'ai fait ceci....  bonne lecture et au plaisir de te revoir!

Elle s'étire, et tourne. Ses yeux partent, voient d'autres réalités. Elle se penche, ses doigts effleurent la surface de l'eau. Derrière elle une autre étoile lumineuse va s'éteindre au cœur de la ville. J'ai toujours aimé sa façon de bouger. Sa démarche. Son allure. Je sais qu'elle danse, qu'elle est là. La ville rougeoyante l'éclaire. J'espère tellement plus que notre présent. J'aimerais tellement la porter vers d'autres réalités. Des lieux sans guerres. Des mondes où la lumière ne viendrait pas des bombardements. La ville derrière elle s'enflamme toujours un peu plus, alors qu'elle danse. Je ne me suis jamais senti plus vivant que maintenant, à la voir tournoyer, les pieds dans l'eau. La ville se meurt cette nuit; mais je n'ai plus rien à perdre. Elle tend son bras vers le ciel , embrasse les étoiles du bout des doigts. Sa tête tourne lentement dans le silence de cette dernière nuit. Elle me regarde et je vois ces yeux briller. Elle tend ses jambes, sur la pointe des pieds puis elle se baisse. Si mes mains ne s'étaient jamais posées sur une arme. Si je n'avais pas si souvent vu le sang couler. Si il n'y avait pas une guerre pour nous opposer. Je pourrais si facilement l'aimer. Son pied hésite, elle lève sa jambe. Je me demande ce que nous sommes vraiment. Ce qui nous définit. Nous ne pouvons pas être que des ennemis. Je ne peux pas être simplement heureux d'être encore vivant. Nous ne devrions pas craindre de nous endormir, nous ne devrions pas naître soldat dans un conflit trop vieux pour nous. Elle déplie ses bras, ferme son poing. J'entends un tir de char, loin de nous. Dans combien de vie, cette folie prendra-t-elle fin? Qui soufflera un nouveau matin? J'aimerais la voir dans la lumière d'un nouveau jour, j'aimerais la voir danser demain, j'aimerais l'avoir à jamais.

Si jamais notre danse doit bientôt prendre fin, je ne veux pas qu'ils se rappellent que nous sommes ennemis. Je veux qu'ils voient tous que nous sommes ensemble. Je reste avec elle.
 Léa






samedi 23 mars 2013

Dans l'eau qui fait des bulles




Je continue ma série de Regarde-Ce-que-je-t'ai-Dégoté-c'est-Génial, avec cette fois-ci une photographe, qui est Elena Kalis...
  

Assis sur un banc devant l'océan
Devant l'océan égal à lui-même
Un homme pensif, se masse les tifs
Interrogatif, à quoi pense-t-il
A quoi pense-t-il livré à lui-même
Il pense à son île, son île Hélène
Est-ce que l'île l'aime


 Assis sur un banc devant l'océan
L'océan jamais tout à fait le même
Dans le bruit lascif autour des récifs
Que la vague enchaîne
A quoi rêve-t-il l'éternel bohème
Il rêve à une île dont le littoral
A le pur profil de l'amour total


 Assis sur un banc devant l'océan
Devant globalement la terre tout entière
Qui jamais n'enterre ses haches de guerre
Ou si peu si guère que c'est faire semblant
Il pense que le vent fraîchit sur sa joue
Il pense que l'amour sait vous mettre en joue
Ban ban ban


 Il pense surtout devant l'océan
Bel esclave bleu qui remue ses chaînes
Il pense à son île à son île Hélène
Est-ce que l'île l'aime
Pense t elle à son il?
 L'île Hélène. Claude Nougaro


Voici donc le lien de son site:  ma gentillesse me perdra!
 Et le lien vers la chanson (étrangement, elle possède les mêmes propriétés qu'un coquillage: on entend le ressac nous bercer!): Oui, je suis Molly Weasley!

mercredi 20 mars 2013

Quand il fait nuit et que je m'ennuie, je sors par la fenêtre, les pieds dans l'herbe..








- C’est difficile de vivre séparé de celui qu’on aime, tu sais.
- Ouais, c’est plus dur encore d’avoir personne à aimer.

 Nouvel article donc, sur un film fantastique, qui est mon ode au printemps (ouioui, j'aime les petits oiseaux qui font cui-cui et les fleurs bleues!)!

Ce film est donc..
Clara et Lily sont sœurs, mais beaucoup de choses les opposent.. Comme le dit Lily, Clara a fait du droit pour faire plaisir à son père et elle, a fait médecine, mais du côté des malades. 

Lily est une femme-enfant, qui se retrouve seule dans leur maison de campagne, après le décès brutale de leur mère. Clara met donc entre parenthèse son travail, son mari et sa vie citadine pour aller s'occuper de sa sœur.  Mais finalement, la-quelle s'occupe le plus de l'autre?

Je n'en dit pas plus, je met seulement la bande annonce, et quelques photos, pour te faire saliver des boutons d'or!






  

mardi 26 février 2013

Notte Veneziana

Il y a une semaine jour pour jour, à l'heure où j'écris ces lignes, j'étais à Venise. Et je dois dire que cette ville est vraiment MA-GNI-FI-QUE. Je ne crois pas connaître de lieux plus beaux (mais bon, je ne suis pas le guide du routard non plus, donc c'est subjectif comme point de vue).
La ville possède une luminosité incroyable, qui lui confère une ambiance... de douce mélancolie. Parce qu'elle tombe en décrépitude, les murs s'effritent, les bâtiments s'enfoncent dans la lagune et ce, inexorablement. C'est une ville en sursis, mais qui vit ses derniers instants avec dignité, comme si elle acceptait cet état de fait (j'espère que tu apprécies l'effort que je fais à écrire, parce que je n'ai pas fais un BTS Tourisme, mais si je ne me fais pas embaucher à l'agence de tourisme de Venise après cette description de malade, je ne comprends plus rien à la vie).
Sans plus attendre, voici quelques photos que j'ai pris...




Pour la faire simple, c'était un voyage génial en tout point de vue, offert par mes parents pour mes 18ans (oui, je suis adulte! hourrah!) et qui m'a enchanté même si j'ai pris deux kilos en une semaine (mais je m'en fiche; les pâtes étaient délicieuses, j'ai mangé la meilleure pizza de TOUTE MA VIE (un petit resto de spécialités napolitaines, non loin de la place St-Marc, pas très régional je te l'accorde, mais succulent) et je me suis enfilé chocolat liégeois sur chocolat liégeois!).




Alors, je ne sais pas ce que tu en penses, mais pour ma part, ça ne me déplairait pas d'y vivre avant que ça ne disparaisse sous la aqua alta. Je commence à réfléchir sérieusement à une année Erasmus là-bas... 



Je parlais de décrépitude (c'est la dernière fois que j'utilise ce mot, il est en train de me rendre dyslexique), c'est tristement confirmé par la partie basse de ces palais...  

le Pont du Rialto, que j'ai pris au début pour le Pont des Soupirs..



D'ailleurs, en parlant de palais, nous avons été invité à prendre le thé chez une compatriote, installée dans un des appartements que loue l'université; autrement dit, cette femme et son mari vivent dans un palais, le Palazzo Vendramini ai Carmini.

le Lion de Venise trônant sur le Palais des Doges

 « Je connaissais depuis longtemps cet étonnant mezzanino du Palais Vendramin ai Carmini, mais je ne me doutais guère que j'y habiterais un jour. C'est cependant là que, chaque matin, je m'éveille et que, chaque soir, je m'endors de ces sommeils que Venise favorise par ses longs silences nocturnes. » Henri de Régnier 
 
le vrai Pont des Soupirs, cette fois!


Et comble de la perfection; il a neigé jeudi après-midi! De gros flocons sont tombés sur la place Saint-Marc, c'était magique!


de nouveau le Lion de Venise (oui, je sais.. j'ai pris son cul en photo..)
du coup, je me devais de te montrer sa tête.. (cette photo n'est pas de moi)
Alors, pour tous ces souvenirs, comme on dit en Italie: Grazie mamma, grazie papà!

L'astéroïde B 612 abrite une fleur

Il y a des choses, que l'on pense devoir laisser derrière soi, sous prétexte qu'aujourd'hui nous sommes des grandes personnes. Il y a donc tout un tas d'activités plus inutiles les unes que les autres mais aussi liée à l'enfance et à notre rêverie personnelle, que l'on abandonne. Par exemple, faire des bulles avec un truc à bulle (d'ailleurs, j'en profite pour demander si quelqu'un ici SAIT comment s'appelle le petit Tartempion sur lequel on souffle pour faire les-dites bulles?). 
C'est totalement inutile, sans doute polluant, toxique voir peut-être mortel pour le mouflet de 3ans qui se le boit en shaker, et pourtant on prenait un plaisir fou à se concentrer pour faire les plus grosses bulles possible, à souffler fort pour en faire une myriade. Puis on les regardait s'envoler, en admirant leurs couleurs moirées et ondoyantes. Ou au contraire, on s'amusait à en éclater le plus possible en partant dans un grand rire quasi sarcastique (ce qui pourrait être considéré comme l'un des prémices de la délinquance "juvénile" selon Jacques-Alain Bénisti, député UMP, mais je m'égare..).
Il y a donc des choses, que l'on finit par abandonner et par trouver absurdes. Et c'est à ce moment là que se prendre une grande claque dans la tête fait du bien et permet de se remettre les idées en place. Et je parle ici d'une claque littéraire:  un conte philosophique puisque c'est littéralement de cela qu'il s'agit: Le Petit Prince
 Une de mes prof a dit un jour que ce livre doit être lu tous les 2-3 ans. Je pense foncièrement que c'est vrai. J'ai donc eu envie de te faire partager ce précepte et de t'inciter à lire Le Petit Prince si ce n'est pas déjà fait. Et c'est là que j'entre dans le vif du sujet, te convaincre.
Tu trouverais d'abord dans ce livre, un crash d'avion, un petit garçon aux cheveux blond comme le blé, son mouton, sa rose, des baobabs, un renard qui devient son renard, un serpent. Et des planètes. Tu trouverais ça drôle, absurde, touchant, pragmatique de temps en temps, pertinent d'un bout à l'autre et peut-être un peu triste. Puis tu te pencherais sur ton bouquin et tu y verrais le reflet d'un monde où "les grandes personnes sont bien bizarres". Tu te pencherais un peu plus et tu verrais que c'est de toi, moi, nous, qu'il s'agit. Tu apprendrais du renard que nous devons nous apprivoiser un peu et prendre le temps. Tu trouverais tout ça et tu serais heureux d'avoir passer un moment aussi puissant et aussi fugitif. Alors du coup, tu reposerais Le Petit Prince sur ta bibliothèque avec un petit sourire, comme si tu venais d'entendre une gentille blague.
 Et deux ans plus tard, tu jetterais un coup d’œil curieux sur ton étagère et tu poserais ton regard sur un livre. Ce livre. Le livre. Tu te dirais: "tiens, voyons si j'ai encore des choses à apprendre là dedans, si je peux encore être surpris." Et tu aurais ce même sourire. Car je te le dis moi; la réponse est oui.

Découverte de photographies inspirantes...

Aujourd'hui, alors que je vagabondais sur le net, je suis allé me promener du côté du site de Nolwenn Leroy (bon, ok, j'avoue: je voulais écouter sa chanson le Cheschire Cat et moi, que je ne trouve NULLE PART). 

Et là, paf! sur quoi mes petits yeux ébaubis sont-ils tombés? De magnifiques photos de Nolwenn (ce qui semble hautement probable puisque j'étais sur son site...) prise par un certain Iain McKell
 Très inspirantes, ces petites photos, elles ont un côté "je suis une princesse elfe, youpli youpla je parle aux plantes et je suis bonasse".

Alors, bien sûr dans mon cervelet de nana fan de mysticisme fleur bleue, l'inspiration a fusé et j'ai intérieurement formulé cette idée: "Il faut que je fasse des bijoux!"

Je vous propose d'admirer quelques unes de ces photos, et je vous met la page en lien (oui, je suis serviable et attentionnée, c'est ma facette Molly Weasley  du Web). 
Attention, ça va vous faire des feux de bengale dans les yeux!






http://www.nolwenn.org/Galerie/iain-mckell/ 

lundi 25 février 2013

Embarquement immédiat...

Bonsoir, Bonsoir!

Salut à Toi, conquérant du web space! Bienvenu au Comptoir des Jacinthes!
Lieu de perdition, d'un jardin fleurissant encore au milieu du béton. Sans doute étrange, peut-être original voire mal-morphé, voilà comment je tâcherais de rendre ce lieu, à travers mes articles (à venir, ouiouioui!). 

Mais pour être tout à fait honnête envers toi, je ne sais moi-même pas ce que je fais là. Mais c'est aussi amusant, de ne pas savoir où je vais; c'est comme avancer les yeux fermés.

Tiens, d'ailleurs.... fermons les yeux, je vais décompter le début officiel de ce blog....3.... 2.... 1......
 Je déclare solennellement le Comptoir des Jacinthes ouvert!